Traduire = trahir?

Traduire, c’est trahir ?
Non, c’est plutôt réinventer !

Il est souvent difficile, pour les marqueteurs, de voir leurs productions publicitaires déformées lorsque ces dernières sont destinées à l’étranger.

Oui, il y a certains jeux de langues qui ne pourront jamais être transférés de manière totalement exacte d’une langue à une autre, tout simplement parce que le système de valeurs culturelles d’une langue est difficilement transposable dans une autre langue.

Alors, le traducteur devient, dans ces cas-là, lui aussi un peu créatif et un peu marqueteur. Il doit chercher dans la langue cible, le système de valeur qui se rapproche le plus de celui de la langue source, de façon à ce que la perte de sens soit moindre.

Cette transposition de sens demande parfois d’utiliser d’autres mots ou expressions pour réussir à faire passer le sens d’une expression ou d’un slogan. Dans ces cas-là, il ne faut pas s’inquiéter de l’écart qu’il peut y avoir d’un point de vue du vocabulaire. C’est plutôt le sens général d’une expression qui importe, quels que soient les mots qui sont choisis par le traducteur, pourvu que ces derniers retransmettent bien le sens originel de l’expression.

La traduction marketing est un jeu de création qui demande parfois de contourner toutes les solutions technologiques mises en place afin de maintenir une cohérence terminologique (mémoires de traduction, glossaire terminologique d’entreprise…). Parfois, seul le travail créatif d’un traducteur à la sensibilité artistique peut permettre de produire des TransCreation, ou des traductions marketing de qualité.

Ainsi, un traducteur ne trahit jamais un texte existant. Il lui offre simplement une seconde vie, dans un système linguistique et culturel différent. Et c’est tout ce qui rend ce métier si passionnant !

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